Dépression
Il faut se méfier des états dépressifs sous-jacents, manque d’entrain, fond de tristesse, fatigue chronique... En effet, le diagnostic de dépression pré-natal est rarement posé, or elle toucherait pas loin d’une femme sur 10. La femme enceinte et accouchée est l’objet de nombreux remaniements psychiques qui l’amènent à se questionner, consciemment ou inconsciemment sur sa lignée familiale, son enfance, sa finitude,... Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à demander l’avis d’un professionnel du psychisme humain.
Que faire ?
Alimentation et hygiène de vie
Un mauvais sommeil favorise l’anxiété et la déprime.
Veillez à consommer suffisamment d’acides gras polyinsaturés, omega 3 en particulier. Consommez pour cela au minimum 2 cuillères à soupe d’huile de colza par jour. Ajoutez des "superaliments" à vos repas, en particulier germe de blé, graines germées, pollen frais (si vous n’êtes pas allergique),…
Phytothérapie – gemmothérapie
Préparez-vous 1 litre de tisane par jour que vous mettez dans un thermos et que vous buvez tout au long de la journée du mélange de ces trois plantes :
- Mélisse Melissa officinalis
- Aubépine Crataegus oxyacantha 250 mg
- Passiflore Passiflora incarnata
Si vous n’êtes pas fan de tisanes, vous pouvez prendre ces plantes sous forme de gélule : une gélule de 250 mg de chaque matin midi et soir au début du repas.
Vitamines, minéraux, compléments alimentaires
Côté vitamines, prenez une cure de vitamines du groupe B, éventuellement complété avec du magnésium.
Prenez un supplément d’omégas 3 sous forme de gélules. Arrêtez bien cette supplémentation à partir de la 33ème semaine.
En oligothérapie, on s’orientera vers l’association cuivre/or/argent tout à fait indiquée dans les états d’asthénie, la perte de vitalité générale et intellectuelle, les états dépressifs.
Psychologie
Nous ne répèterons jamais assez l’importance de verbaliser son ressenti pendant la grossesse. S’offrir une séance chez un psychologue spécialisé en périnatalité à chaque trimestre de grossesse et une 2 à 3 mois après l’accouchement est un facteur de bien-être considérable. Trouvez le bon accompagnant sur ce chemin si particulier de la maternité. A savoir, certaines sages-femmes sont également psychologues ou psychothérapeutes.
Autres thérapeutiques :
En post-partum, pensez à l’ostéopathe. Une séance peut permettre d’éviter la dépression postnatale. En effet le passage de l’enfant entraîne le coccyx vers l’arrière qui tire sur les fascias. Cela va avoir une influence jusque sur les méninges, entraînant une légère compression de l’encéphale ce qui peut favoriser la dépression.